9 févr. 2011

«-J’veux faire de l’humanitaire » «-moi non plus! »

Un jour, une femme enceinte se présenta à un des 3 hôpitaux du camp de réfugiés de Site 2 et demanda à se faire avorter. Le personnel médical était perplexe : la grossesse se présentait bien, n’était pas le fruit d’un viol, et les deux premiers enfants de cette femme étaient tout-à-fait bien portants. Les médecins s’enquirent donc d’interroger la jeune femme sur la raison d’une telle requête; et la réponse ne manqua pas de les surprendre : «- parce que - dit-elle - quand il y a des bombardements et qu’il faut courir aux abris, je ne peux porter que deux enfants, pas plus !».

2 févr. 2011

Allez, encore un, pour la route !

Les plus grands dangers dans les missions humanitaires ne sont pas toujours ceux que l’on croit. La guerre, les bandits, les bêtes venimeuses, les pluies torrentielles, les maladies infectieuses, les compagnies aériennes "folkloriques", tout ça existe bien sûr, mais les accidents de ces ordres impliquant des expats sont - somme toute - peu fréquents. En vérité, les dangers les plus réels et les plus immédiats sont tout simplement les accidents de la route. Combien d’expats se sont tués sur les routes de leur pays de mission! J’ai relaté plus tôt quelques uns de ces accidents tragiques. Heureusement il y a aussi parfois des anecdotes moins tragiques mais tout aussi édifiantes :