J’ai longtemps hésité à écrire sur le massacre de Chong Kneas. D’abord parce que la mémoire humaine étant ce qu’elle est, enfouissant toujours au plus profond les souvenirs les plus insupportables, je ne me souviens aujourd’hui que de quelques bribes de cet événement; mais aussi parce que je ne suis pas très fier de moi dans cette affaire; jamais je n’ai été aussi impuissant, aussi inutile – voire, aussi parasite ! – qu’en ce lieu de drame. Enfin, voulant dédier ce blog au vécu humanitaire, je me demandais si j’étais toujours dans mon sujet: avec ce massacre en effet, les limites de l’humanitaire sont dépassées ; on entre dans la sphère du politique et du militaire.
Alors pourquoi finalement décider d’écrire sur ce triste événement ? Pour témoigner d’abord, mais aussi pour tâcher d’en tirer des leçons, puisque c’est aussi un des objectifs de ce blog.
Voici donc les faits, en tout cas tels que je me les remémore, et supportés par les photos que j’en ai gardées.
Alors pourquoi finalement décider d’écrire sur ce triste événement ? Pour témoigner d’abord, mais aussi pour tâcher d’en tirer des leçons, puisque c’est aussi un des objectifs de ce blog.
Voici donc les faits, en tout cas tels que je me les remémore, et supportés par les photos que j’en ai gardées.